TCHAD: 𝗗𝗲 𝗹𝗮 𝗹𝗲𝗰𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗮̀ 𝗹’𝗲́𝗰𝗿𝗶𝘁𝘂𝗿𝗲, 𝗹𝗲 𝗰𝗵𝗲𝗺𝗶𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝘂 𝗗𝗿 𝗬𝗼𝘂𝘀𝘀𝗼𝘂𝗳 𝗧𝗲𝗿𝗿𝗶, 𝗳𝗶𝗴𝘂𝗿𝗲 𝗺𝗼𝗻𝘁𝗮𝗻𝘁𝗲 𝗺𝗼𝗻𝘁𝗮𝗻𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗹𝗶𝘁𝘁𝗲́𝗿𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲 𝘁𝗰𝗵𝗮𝗱𝗶𝗲𝗻𝗻𝗲

1⃣- 𝗗𝗿 𝗬𝗼𝘂𝘀𝘀𝗼𝘂𝗳 𝗧𝗲𝗿𝗿𝗶 𝗮 𝗾𝘂𝗮𝗻𝗱 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗲̂𝘁𝗲𝘀 𝗻𝗲́ 𝗲𝘁 𝗼𝘂̀ ?Je suis né le 22 avril 1991 à N’Djamena.2⃣. 𝗣𝗮𝗿𝗹𝗲𝘇-𝗻𝗼𝘂𝘀 𝘂𝗻 𝗽𝗲𝘂 𝗱𝗲 𝘃𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗲𝗻𝗳𝗮𝗻𝗰𝗲 .J’ai eu une enfance normale. Rien d’extraordinaire, mais une enfance passée aux côtés de formidables personnes famille, amis et marquée par des moments de partage et d’amitié qui ont forgé mon caractère. C’est dans ce cadre que j’ai développé un amour pour la lecture et une curiosité pour le monde qui m’entourait, des qualités qui m’ont beaucoup aidé dans ma vie académique, professionnelle et littéraire.3⃣. 𝗩𝗼𝘂𝘀 𝗲̂𝘁𝗲𝘀 𝗼𝗿𝗶𝗴𝗶𝗻𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗾𝘂𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗽𝗿𝗼𝘃𝗶𝗻𝗰𝗲 ?Je suis tchadien tout court. Mon identité transcende les frontières régionales ; je me sens lié à chaque coin de mon pays, à chaque culture et à chaque tradition. C’est cette diversité qui fait la richesse du Tchad, et je suis fier de m’identifier simplement comme un fils de cette nation.4⃣. 𝗗𝗲́𝗰𝗿𝗶𝘃𝗲𝘇-𝗻𝗼𝘂𝘀 𝘂𝗻 𝗽𝗲𝘂 𝘃𝗼𝘀 𝗽𝗮𝗿𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝘀𝗰𝗼𝗹𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗲𝘁 𝗮𝗰𝗮𝗱𝗲́𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲 ?J’ai effectué mes études primaires et secondaires à N’Djamena, où j’ai obtenu mon baccalauréat au lycée Thilam-Thilam en 2010. Ensuite, j’ai poursuivi mes études supérieures au Cameroun, puis en France. J’ai d’abord préparé une licence en droit public à l’Université de Yaoundé II avant de m’envoler pour la France où j’ai d’abord obtenu une maîtrise en droit public à l’Université de Nantes. Ensuite j’ai préparé un master en droit public approfondi à l’Université de Rouen-Normandie. J’ai enfin couronné mon parcours académique par un doctorat en droit public à la même université. Dans le cadre de mes études doctorales, j’ai eu l’occasion d’explorer des thématiques juridiques liées aux technologies de l’information et de la communication.5⃣. 𝗩𝗼𝘂𝘀 𝗲̂𝘁𝗲𝘀 𝗲́𝗰𝗿𝗶𝘃𝗮𝗶𝗻 𝗲𝘁 𝗮𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 𝗹𝗶𝘁𝘁𝗲́𝗿𝗮𝗶𝗿𝗲 𝘁𝗰𝗵𝗮𝗱𝗶𝗲𝗻𝗻𝗲 𝗮̀ 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗲𝗿𝘀 𝘃𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗮𝘀𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗜𝗺𝗽’𝗔𝗰𝘁𝗲 𝗾𝘂𝗶 œ𝘂𝘃𝗿𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗮 𝗽𝗿𝗼𝗺𝗼𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗹𝗶𝘁𝘁𝗲́𝗿𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲, 𝗽𝗼𝘂𝗿𝗿𝗶𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗽𝗮𝗿𝗹𝗲𝗿 𝗱𝘂 𝗱𝗲́𝗰𝗹𝗶𝗰 ?La littérature a toujours été une passion pour moi. Le déclic est venu lors de rencontres régulières avec des amis au sein d’un club de lecture. Nos échanges et discussions passionnées autour des œuvres littéraires, m’ont fait réaliser l’importance de promouvoir la littérature dans notre société. C’est ainsi qu’est née l’association Imp’Acte, dont j’ai l’honneur de présider. L’objectif étant de dynamiser la scène littéraire tchadienne et d’encourager les jeunes à découvrir le pouvoir des mots. Aujourd’hui, nous ne nous limitons pas à la littérature ; nous œuvrons également pour la culture en général, car nous croyons que l’art sous toutes ses formes est essentiel au développement de notre société.6⃣. 𝗤𝘂𝗲𝗹 𝗲𝘀𝘁 𝗹𝗲 𝘀𝗲𝗰𝗿𝗲𝘁 𝗾𝘂𝗶 𝘀𝗲 𝗰𝗮𝗰𝗵𝗲 𝗱𝗲𝗿𝗿𝗶𝗲̀𝗿𝗲 𝘃𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗰𝗲́𝗹𝗲́𝗯𝗿𝗶𝘁𝗲́ ?Je ne pense pas que je sois particulièrement célèbre. La notoriété n’a jamais été un objectif pour moi. La célébrité, comme disait Bernard Pivot, ce n’est pas un brevet d’omniscience, pas même un certificat d’études. C’est juste un diplôme temporaire de curiosité publique. Si les gens me connaissent, c’est davantage par les actions que je pose dans le cadre de mes activités que par la mise en avant de ma personne. Mon engagement est tourné vers les autres, vers l’idée de construire et de transmettre. La célébrité, si elle existe, n’est qu’un effet secondaire de ce travail, et non une finalité en soi.7⃣ – 𝗤𝘂𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝘃𝗼𝘁𝗿𝗲 𝘀𝗶𝘁𝘂𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗺𝗮𝘁𝗿𝗶𝗺𝗼𝗻𝗶𝗮𝗹𝗲 ? Je suis marié.8⃣ – 𝗤𝘂𝗲𝗹𝘀 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝘃𝗼𝘀 𝗹𝗼𝗶𝘀𝗶𝗿𝘀 𝗳𝗮𝘃𝗼𝗿𝗶𝘀 ?La lecture, bien entendu ! C’est une passion qui ne me quitte jamais. Mais j’aime aussi voyager. Découvrir de nouveaux horizons, rencontrer des nouvelles personnes de cultures différentes, et cela m’enrichit énormément.9⃣ – 𝗤𝘂𝗲𝗹 𝗲𝘀𝘁 𝘃𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗽𝗹𝗮𝘁 𝗽𝗿𝗲́𝗳𝗲́𝗿𝗲́ ?Je ne pourrais pas résister à une bonne boule accompagnée de sauce taguiliya. C’est un mets classique mais savoureux qui me rappelle les moments de convivialité en famille.1⃣0⃣ – 𝗤𝘂𝗲𝗹𝘀 𝗰𝗼𝗻𝘀𝗲𝗶𝗹𝘀 𝗱𝗼𝗻𝗻𝗲𝗿𝗶𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗷𝗲𝘂𝗻𝗲𝘀𝘀𝗲 𝘁𝗰𝗵𝗮𝗱𝗶𝗲𝗻𝗻𝗲 ?Je leur dirais de croire en eux-mêmes et en leurs capacités. Le chemin du succès est rarement linéaire, il est jalonné d’obstacles, mais c’est en persévérant, en travaillant dur, que l’on finit par atteindre ses objectifs. Je les encourage également à ne jamais cesser d’apprendre, à toujours chercher à s’améliorer et à rester curieux du monde qui les entoure.𝗩𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗺𝗼𝘁 𝗱𝗲 𝗳𝗶𝗻Merci à vous et bon vent à votre jeune média.

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