Coopération: le Tchad une nation qui s’affirme
Une histoire en marche : le choix d’un peuple souverain
D’après Albadour Acyl Ahmat Akhabach, l’histoire est un fleuve en mouvement. Elle ne se fige pas, elle avance, emportant avec elle les peuples et les nations qui choisissent de l’accompagner. C’est dans cet élan que le Tchad se dresse aujourd’hui, porté par la décision historique de son président, Mahamat Idriss Déby, de rompre les accords de coopération et de défense avec la France. Ce choix n’est ni une rupture brutale ni un rejet. Il est l’expression d’une volonté claire : celle d’un partenariat renouvelé, d’égal à égal, où la souveraineté de chaque nation est respectée.
Selon l’auteur, depuis des décennies, le Tchad et la France partagent une histoire commune, marquée par des alliances fortes, des sacrifices partagés et des moments de solidarité inoubliables. En 1940, lorsque le général de Gaulle lança son appel, c’est le Tchad, sous la direction de Félix Éboué, qui répondit le premier. Ce geste, gravé dans les mémoires, témoigne de la profondeur des liens entre nos deux peuples. Cependant, l’histoire avance, et avec elle, les aspirations des nations changent.
Aujourd’hui, le Tchad aspire à une nouvelle relation, fondée sur la dignité et le respect mutuel. Cette décision n’est pas un repli, mais une affirmation : celle d’un peuple souverain, maître de son destin. Ce peuple, du nord au sud, de l’est à l’ouest, dans sa diversité et son unité, soutient pleinement cette marche vers un avenir meilleur. Les grandes nations doivent entendre ce message : le Tchad avance, et rien ne saurait entraver cette marche.
Pour Albadour Acyl Ahmat Akhabach, accompagner l’histoire, c’est comprendre que les peuples ont le droit de choisir leur voie. Les freiner, c’est risquer de provoquer des fractures inutiles. La France, forte de son expérience et de son rôle sur la scène internationale, doit saisir cette opportunité : celle de construire une nouvelle alliance, où ni domination ni soumission n’ont leur place, mais où l’écoute et le respect sont au cœur de la relation.
Pour finir, le Tchad est en marche. Ce mouvement, porté par une histoire riche et un peuple résolu, ne peut être stoppé. À ceux qui doutent ou résistent, il est temps de reconnaître cette évidence : un peuple uni derrière son président est une force que rien ne peut briser. L’avenir appartient à ceux qui avancent, et le Tchad avance, avec détermination et espoir.