#Politique : le parti Les Transformateurs n’ira pas aux élections législatives et locales
Alors que le dépôt des candidatures pour les élections législatives, provinciales et communales a débuté, le parti Les Transformateurs a annoncé ce 20 octobre sa non-participation à ces échéances. C’est lors de la cérémonie organisée en mémoire des victimes des manifestations du 20 octobre 2022 contre la prolongation de la transition.
Dans l’attente de l’arrivée du président du parti, Dr Masra Succès, les noms des victimes des manifestants du 20 octobre 2022, enregistrés, sont cités.
A 16 heures et 5 minutes, il fait son arrivée et dépose une gerbe de fleurs pour rendre hommage à ces victimes. Après les témoignages de quelques-unes de ces victimes et des parents des manifestants décédés, Dr Masra Succès, prend la parole.
Dans un discours de plus d’une heure de temps, il a d’abord montré sa reconnaissance aux victimes, promis de ne ”pas trahir’’ leurs mémoires et les idéaux du parti.
Dr Masra Succès a annoncé la création d’un ‘’fonds de dignité collective’’ pour soutenir ces victimes : plus de 300 morts et des centaines de blessés, selon le parti. Alors que le gouvernement tchadien et la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) parlent respectivement de 73 et 128 morts. Le leader des Transformateurs est également revenu sur l’accord de Kinshasa, les résultats de la présidentielle qu’il continue de rejeter.
S’il dit s’être trompé en acceptant de participer à cette élection, Masra Succès déclare que se tromper une seconde fois serait ‘’diabolique’’.‘’Comment fermer les yeux et boucher le nez pour aller à de nouvelles élections sans un minimum de décence dans les changements à opérer et sans un minimum de consensus ? Faire cela, c’est sacrifier des générations pour d’autres décennies’’, affirme-t-il.
Il se dit ‘’près à mobiliser tous les moyens possibles’’ pour faire triompher les idéaux de son parti.
Le parti Les Transformateurs a posé comme préalables avant sa participation à ces élections la réforme de l’Agence nationale de gestion des élections (ANGE) ; le report de l’organisation des élections à 2025, en raison des inondations ; l’amendement de la loi sur le découpage électoral ; la révision de la liste électorale ; la réforme de l’Armée