Tchad : Qui sont ces acteurs clés de la transition tchadienne ?
Après le décès tragique du président de la République du Tchad, le Maréchal IDRISS DEBY ITNO, le conseil militaire de transition dirigé par Mahamat Idriss Deby Itno fonctionne au rythme de ces grands hommes commis de l’l’État.
Idriss Youssouf Boy, un acteur incontournable de la transition tchadienne qui a posé des actes importants notamment. Il a été à pied d’œuvre pour la tenue et l’organisation de la conférence de Barreaux du Tchad pour renforcer les œuvres entre les conseils du barreaux et le gouvernement.
Sa flexibilité, sa captivité d’écoute feront de lui un manœuvrer important de cette deuxième phase de transition dirigée par le général Mahamat Idriss Deby Itno, président de la République, chef de l’État.
2ème homme politique, le directeur de cabinet particulier du président de transition M. Ismaïl Souleyman lony. Il est à côté du chef de l’État depuis une année.
Socialement et humainement il est présent et actif sur le terrain. Il est souvent sollicité par les conseillers du chef de l’État à qui il a rendu service dans le cadre de leurs missions à l’étranger.
À cet effet, le président de transition a associé dans la gestion de la deuxième phase de transition au Tchad, le poids lourd de l’opposition tchadienne M. Saleh Kebzabo, l’un des principaux opposants et plusieurs fois candidats aux élections présidentielles au Tchad.
Gali Ngothé Gatta, économiste et chef du parti politique, longuement opposé à Déby père. Il a dirigé avec rigueur, les travaux du dialogue national inclusif et souverain qui lui a valu d’être nommé le secrétaire général de la Présidence.
Le secrétaire général du PLD Mahamat Ahmat Alhabo, depuis 2 ans, nommé à la tête du ministère de la justice, dont il continue de gérer les affaires. À deux ans, Alhabo a-t-il reçu à réformer la justice tchadienne ?
Ne dit-on pas que dans son discours lors de sa prise de service « Comment comprendre que pour leur opinion exprimée, des compatriotes soient condamnés et embastillés ? Comment comprendre que des tchadiennes et tchadiens marchant en chantant l’hymne national soient gazés, interpellés, condamnés et même quelques fois, hélas tués à coups de balles réelles ? Comment comprendre que les enceintes sacrées des écoles soient allègrement violées pour y balancer du gaz lacrymogène contre des élèves, des enfants, nos enfants ? Comment comprendre que des journalistes soient traqués et obligés de rentrer en clandestinité pour avoir tout simplement fait leur travail en publiant un article ou en faisant leur travail ? «
Pensez-vous que ces acteurs clés peuvent nous conduire le pays à des élections libres, transparences et apaisées, pour un retour à l’ordre constitutionnel sans incidents?